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ORTIGUE Vanessa
4 mars 2013

Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI)

 

mal au ventre

Malgré leur fréquence, les maladies inflammatoires chroniques intestinales sont largement méconnues (également appelées MICI) et touchent 200 000 personnes en France.

Dans le monde, 2,5 millions de personnes souffrent de MICI. En France, 120 000 personnes sont atteintes de la maladie de Crohn et 80 000 de recto-colite hémorragique, les deux formes principales de maladies inflammatoires chroniques intestinales.

La recto-colite hémorragique : elle se caractérise par des lésions qui se limitent au côlon et au rectum. Elles sont plus souvent superficielles et occasionnent d’importants saignements.

La maladie de Crohn : elle atteint l’intégralité du tube digestif (de la bouche à l’anus). Les lésions sont généralement plus profondes et peuvent parfois être à l’origine de fistules (trous dans la paroi de l’intestin).

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) ou côlon irritable ou en colopathie fonctionnelle ( le plus répandu) : il se caractérise par de nombreuses douleurs abdominales, un transit perturbé, des ballonnements et des gaz. Lorsque les phases de contraction et de relâchement des muscles intestinaux sont plus rapides, plus fortes que la normale ; le côlon (gros intestin) n’a donc pas le temps d’absorber l’eau contenue dans les aliments ingérés. Cela provoque des épisodes de diarrhée. L’orsque les contractions sont plus lentes et plus faibles que la normale, le côlon absorbe trop de fluides, ce qui entraîne de la constipation. Les selles sont alors dures et sèches.

La gravité, le type et le nombre de symptômes varient beaucoup d’une personne à l’autre. Certains individus peuvent  présenter plusieurs des symptômes suivants :

-       De la constipation ou de la diarrhée, parfois en alternance.

-       Des douleurs et des crampes au ventre, qui disparaissent souvent avec l’évacuation de gaz ou de selles.

-       Des ballonnements et des flatulences.

-       Une « activité intestinale » bruyante (borborygmes).

-       Un besoin parfois urgent d’aller à la selle.

-       Une sensation d’évacuation incomplète des selles.

-       Du mucus dans les selles.

Ces symptômes surviennent généralement après les repas. D’autres symptômes, qui ne sont pas directement reliés aux intestins, sont parfois présents : dyspepsie, brûlures d’estomac, douleur pelvienne chronique, nausées, maux de tête, maux de dos (bas du dos), troubles du sommeil, angoisse, anxiété.

La maladie cœliaque, elle se manifeste à la partie supérieure de l’intestin grêle et provoque, à ce niveau, une atrophie des villosités intestinales. Elle s’accompagne d’une malabsorption de nombreux nutriments, fer, calcium et des vitamines du groupe B. Les symptômes sont nombreux et proches de ceux des MICI : diarrhées, perte de poids, ballonnement abdominal, douleurs, fatigue…

Toutes ces inflammations entraînent une mauvaise absorption de nombreux nutriments, vitamines et minéraux et une hyperperméabilité de la muqueuse intestinale.

En effet, les petites cellules composant la membrane de l’intestin sont enflammées et laissent passer dans le sang des molécules qui devraient obligatoirement rester dans l’intestin. Cela peut conduire à des formes d’intolérance à certains aliments, l’éviction temporaire ou permanente de ces aliments peut être envisagée.

Ainsi le régime sans produits laitiers est conseillé si le transit est trop rapide, ce qui se traduit par de nombreuses diarrhées. L’intolérance permanente au lait se manifeste par une impossibilité de dégrader le lactose car la lactase (enzyme nécessaire à cette dégradation) est absente. Dans ce cas, le seul traitement est un régime d’exclusion des aliments contenant des produits laitiers soit le lait, les yaourts, les fromages, le beurre, les crèmes glacées, les desserts lactés ...

Attention cette éviction peut engendrer des apports insuffisants en calcium, vitamines A, D, E et B9, sans parler de l’apport en protéines.

 Il est alors indispensable de combler ces carences par des aliments :

 D’origines végétales :

- Les légumes verts comme les épinards, le chou vert de Milan, l'oignon et le cresson sont des légumes très riches en 
calcium et vitamines B, mais il y en a d'autres tels que les algues, les cardons et les brocolis.

- Les légumes secs apportent également des sources intéressantes comme les pois chiches, les haricots blancs, les lentilles et le soja.

- Les fruits secs sont aussi des aliments riches en calcium, vitamines et protéines. C'est le cas des noix, des amandes et des pistaches par exemple.

 Où d’origines animales :

- De nombreux poisson sont riches en calcium, tout comme les anchois, les sardines, la sole ou le saumon.

- Les Crustacés également. Le homard et les crevettes sont très riches en protéines et minéraux. Sans oublier le poulpe, les moules, les huîtres ou les peignes qui apportent l’iode, le zinc et le magnésium nécessaires à toute les réactions de l’organisme.

- Et les œufs,  ses éléments nutritifs se répartissent inégalement entre le blanc et le jaune. Le blanc fournit un peu plus de la moitié des protéines et la plus grande partie du potassium et de la riboflavine. Le jaune contient les vitamines A et D, la plupart des autres vitamines et minéraux, comme la Vitamine B12, et le potassium.

 De plus, les besoins en minéraux sont accrus à cause de la décalcification ainsi les vitamines et les minéraux sont mal assimilés à cause de l’inflammation.

 Le régime sans gluten est aussi conseillé surtout lors de la maladie cœliaque.

C’est dans cette optique qu’il est essentiel de proposer un régime alimentaire très efficace contre l’ensemble de ces problèmes gastro-intestinaux, inflammatoires et plus largement, très efficace dans le maintien d’une bonne santé générale, comme celui du Dr Seignalet. Il faut absolument appliquer strictement les 6 principes, et poursuivre son traitement médical et persévérer car les effets sont perceptibles au bout d’une durée variable (quelques mois à quelques années)

- supprimer tous les laits animaux (vache, brebis, chèvre) et leurs dérivés (beurre, fromage, crème, yaourt, glace)

- exclure des céréales mutées (blé, mais, seigle, orge, avoine)qui contiennent du gluten.

- consommer des produits soit crus, soit cuits à une température inférieure à 110°C

- exclure des huiles extraites à chaud et/ou cuites

- consommer les produits biologiques

- prendre une supplémentation en vitamines et en minéraux pour compenser les carences de l’alimentation moderne et celles induites par la maladie ainsi que des probiotiques.

L’introduction de certaines plantes et épices bien choisies réduira également l’inflammation et les douleurs, c’est le cas du CURCUMA, de l’OKRA qui contient des mucilages qui facilite la fonction digestive; il empêche l'adhésion des bactéries au niveau des muqueuses. De l’EPINARD qui renferme des antioxydants comme le CoQ10, la lutéine et l'acide alpha lipoïque. Ou encore le GINGEMBRE, qui inhibe 2 enzymes de l’inflammation, la COX2 et le 5-LX.

Toutes ces plantes aident à promouvoir la croissance saine des cellules. 

Mlle ORTIGUE Vanessa  
Naturopathe – Réflexologue
http:// www.vanaroms.fr

 

 

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ORTIGUE Vanessa
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