Chimiothérapie STOP aux effets secondaires
Le cancer est devenu la première cause de décès au niveau mondial avec environ 8 millions de morts par an, dont un cancer sur 5 qui est lié à l’alimentation.
Le lien entre ce que nous mangeons et le risque que nous développions un cancer existe bel et bien. Cependant, nous ne sommes pas tous égaux face au cancer. Ainsi, il n'y a pas un régime anti-cancer, mais il y a plusieurs attitudes alimentaires qui peuvent diminuer le risque de cancer et qui vont être variables selon les individus.
De plus, on sait que les radicaux libres sont responsables de nombreuses dégradations cellulaires. Ces radicaux oxygénés sont capables d’altérer la qualité du patrimoine génétique, en provocant des réactions chimiques qui vont modifier réellement le matériel génétique, les chromosomes et provoquer ce que l’on appelle des mutations. Face à ce stress oxydant, ce sont les antioxydants, essentiellement fournies par l’alimentation, qui essaient de réparer ces mutations, ces lésions sur notre patrimoine génétique.
Même si le rôle de la génétique et celui de l'environnement ne sont pas contestables, il est aujourd'hui démontré que nos comportements et choix personnels restent décisifs en matière de prévention du cancer.
Dans cet article, je souhaite parler non pas de cancer directement mais de ses traitements, et plus particulièrement des effets secondaires induit par la chimiothérapie.
Avant tout, qu’est ce qu’une chimiothérapie ?
C’est l'utilisation de substances chimiques pour traiter un cancer. Ces médicaments chimiques détruisent les cellules cancéreuses de deux façons :
1) en empêchant les cellules cancéreuses de croître ou de se multiplier, Certains médicaments interviennent dans la synthèse des macromolécules protéiques, d'autres bloquent l'action d'enzymes chargés de réparer les cassures de l'ADN, la réplication est alors impossible ou du moins très difficile.
2) en provoquant leur mort. Les médicaments employés tuent les cellules en agissant sur l'ADN, sur l'ARN ou sur les protéines des cellules, pour bloquer certaines étapes de la division cellulaire : ceux qui agissent sur l'ADN peuvent se coupler à ses bases, s'intercaler entre elles et ainsi ouvrir la double hélice ou provoquer la formation d'oxygène, qui casse le filament d'ADN.
Les molécules qui les composent sont dites « cytotoxiques ». Plusieurs classes de médicaments sont disponibles, dont les modes d'action sont différents, ce qui explique les fréquentes associations de molécules lors des protocoles thérapeutiques. Elles agissent donc aussi sur les autres cellules de l'organisme à division rapide (cellules du système pileux, cellules intestinales, cellules sanguines), ce qui explique leurs effets secondaires. Il faut savoir que la chimio permet d'atteindre aussi des cellules cancéreuses qui se sont échappées de la tumeur primitive, et qui n'ont pas été accessibles à un geste chirurgical ou de radiothérapie.
Chimiothérapie combinée ou poly chimiothérapieC'est l'association de molécules de modes d'action différents visant à minimiser les résistances à chacun des traitements indépendants. C’est la formule la plus usitée dans le cadre de protocoles Chimiothérapie néo-adjuvante ou préopératoireC'est l'association de la chimiothérapie précédant un geste chirurgical ou de radiothérapie, afin de réduire le volume tumoral initial, facilitant ainsi le traitement. Chimiothérapie adjuvante ou postopératoireLe traitement de chimiothérapie est administré après le geste chirurgical, afin d'atteindre les éventuelles cellules non décelées ou qui auraient déjà migré hors de la tumeur primitive.
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7) Effets sur les organes sexuels
Chez la femme :
Certains types de chimiothérapie provoquent des changements dans le cycle menstruel. Les règles peuvent devenir irrégulières ou cesser complètement durant la période de traitement.
Les changements hormonaux entraînés par la chimiothérapie ont parfois pour conséquence des démangeaisons, une sensation de brûlure ou d’assèchement des tissus vaginaux.
Attention, la chimiothérapie n’a pas d’action contraceptive chez la femme. Il faut donc continuer une contraception efficace et compatible avec votre traitement.
Mais la fertilité de la femme en âge de procréer est susceptible d’être affectée par la chimiothérapie. En cas de risque d’infertilité, la congélation d’embryon est à l’heure actuelle la méthode de choix pour envisager une maternité future.
Il est fréquent de voir qu’un traitement de chimiothérapie, administré après l’âge de 40 ans, anticipe de quelques années la ménopause ; d’autre part les femmes ménopausées pourraient constater une augmentation de leurs symptômes, notamment des bouffées de chaleur.
Chez l’homme :
Leur fertilité est susceptible d’être affectée par la chimiothérapie. Cette infertilité peut durer pendant tout le traitement. Certains hommes restent même définitivement stériles alors que d’autres reprennent une production normale de spermatozoïdes.
Comme l’infertilité permanente est une possibilité, il serait bon de parler de cet effet secondaire à votre médecin. Il est maintenant possible de congeler le sperme avant le début du traitement et d’envisager une insémination artificielle.
Bon concrétement, qu'est ce qu'on fait ?
Voici quelles mesures hygièno-diététiques toutes simples :
De La variété dans notre assiette !
Pour que notre système immunitaire demeure efficace, on mise avant tout sur une alimentation saine. «Elle doit fournir suffisamment de protéines, de vitamines, de minéraux et d'acides gras essentiels».
Des aliments complets !
Pour un rendement maximal de notre système immunitaire, rien ne vaut un menu composé d'aliments complets, le moins transformé possible : ils contiennent plus de nutriments. On préfère un fruit à un jus fait de concentré, des graines entières aux huiles qui en sont extraites et des produits à base de farine complète plutôt qu'enrichie.
Des fruits et des légumes pour la vie !
Gorgés de vitamines et de minéraux, les fruits et les légumes sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire. Ils sont riches en phytonutriments aux propriétés antioxydantes et stimulantes pour les globules blancs, nos cellules de défense.
Des probiotiques, pour notre flore intestinale et non des produits laitiers !
Une flore saine nous assure une défense immunitaire « plus forte».
De l'ail, la petite gousse magique !
Antibiotique naturel, l'ail stimule le système immunitaire pour l'aider à mieux combattre les cellules infectées par des bactéries et des virus. En manger chaque jour est une véritable assurance santé.
Des protéines mais pas trop !
Essentielles à la formation des anticorps, les protéines aident à combattre les infections. Elles produisent une enzyme spéciale qui chasserait les radicaux libres. Cependant préférer les protéines végétales.
Le brocoli, un super-légume !
Le brocoli est un puissant stimulant de l'immunité. Importante source de vitamine C (un antioxydant). On en met au menu le plus souvent possible.
Gare au sucre !
Le sucre affaiblit grandement la réponse immunitaire. «Le sucre surcharge les glandes surrénales et stimule le pancréas, ce qui augmente la sécrétion de cortisol (une hormone qui affaiblit l'immunité et, dans certains cas, peut déclencher une maladie auto-immune)». De plus le sucre nourrit les cellules cancéreuses et caramélise l’organisme, le corps devient alors tout collant.
Des bons gras seulement !
Une formule gagnante pour renforcer l'immunité: réduire l'apport en gras saturé (fritures, pâtisserie, snack, graisses animales (lait, fromages, viandes, saucisses…) et privilégier les acides gras essentiels mono et polyinsaturé ((huiles végétales olive, colza, lin, citrouille, chanvre, noix), noix et graines (noisettes, amandes, sésame…), poissons gras (maquereau, saumon, thon, sardine…)), qui sont importants pour la protection de la peau. «Les acides gras essentiels (que le corps ne peut fabriquer lui-même) maintiennent l'intégrité de toutes les cellules en s'assurant que chacune est bien enveloppée d'une mince pellicule de gras. Cette couche protège les cellules et permet les bons échanges avec l'extérieur.»
Précieux zinc !
Le zinc est un oligo-élément qui stimule la multiplication des globules blancs et réduit la capacité de reproduction des virus. Les produits d'origine animale comme les fruits de mer et la volaille sont une bonne source de zinc; c'est dans les huîtres que sa concentration est la plus fort.
La vitamine C !
Fréquemment utilisée pour atténuer les symptômes du rhume, la vitamine C est un antioxydant puissant qui contribue à activer le système immunitaire. On la trouve dans les agrumes, les fraises, les kiwis, les tomates, le brocoli et la plupart des choux verts. Attention pas de supplémentation sans avis du médecin.
La vitamine A, contre les infections !
La vitamine A aide à prévenir les infections et contribue à la santé de la peau et des muqueuses. On la trouve en bonne quantité dans les oranges, les abricots, les légumes verts et les fruits et légumes rouges.
Des efforts physiques modérés !
Peu importe le sport qu'on pratique, l'activité physique est primordiale au bon fonctionnement du système immunitaire. «La pratique modérée d'exercices physiques augmente le nombre de globules blancs et la réponse contre les agents infectieux», La marche est excellente pour fortifier l'immunité. Moins dommageable pour les articulations que le jogging, elle active le corps et aère l'esprit. Un rythme modéré est de mise: il faut bouger, mais un surentraînement causerait un stress à notre système immunitaire, qui deviendrait vulnérable aux attaques extérieures. Le ski de fond et la natation sont aussi de très bons exercices.
On s’oxygène !
«C'est important de sortir pour respirer et s'oxygéner. Ça permet un meilleur fonctionnement de tout notre système: le sang circule et nourrit les organes, ce qui leur assure une plus grande force. On diminue aussi les tensions, l'anxiété et l'agressivité, et on augmente l'endurance et l'énergie.»
Au dodo !
On dit souvent qu'il faut dormir huit heures par nuit, mais c’est du cas par cas. « Écoutez votre corps »,
On reste zen !
Le stress empêche le système immunitaire de défendre notre corps efficacement. Un stress aigu (causé par un grand choc) ou chronique entraîne la sécrétion de cortisol. « Un élément stressant réduit la prolifération des cellules de défense et diminue leur potentiel »,
Un peu de prévention pour limiter le risque de développer un cancer !
La sédentarité et l'insuffisance d'activité physique ainsi qu'une profonde modification de notre alimentation représentent des facteurs de risques qu'il faut connaître.
La consommation excessive de sucre ainsi que les mauvaises graisses qui ont envahi de nombreux produits, ont déséquilibrés nos habitudes alimentaires et participé à cet accroissement.
Mieux dormir, se détendre, vivre moins stressé, avoir une activité physique régulière et une alimentation plus équilibrée peuvent contribuer à limiter les risques d'apparition de la maladie.
Les médecines complémentaires ne soignent pas le cancer, mais associées au traitement prescrit par l’oncologue, elles peuvent atténuer nausées, vomissements, troubles digestifs, fatigue, états émotionnels et problèmes de peau. Les granules homéopathiques peuvent être associés aux plantes et aux huiles essentielles.
L’acupuncture, la sophrologie, la relaxation et le yoga sont également d’excellentes aides.
A côté de la démarche purement médicale, la prise en compte de l’environnement et en particulier de l’alimentation est essentielle. L’Académie de médecine l’a officiellement déclaré : 30 % des cancers sont liés à notre alimentation. D’autres études montrent que l’on peut réduire le risque de récidive de 50 % grâce à l’activité physique régulière et une alimentation adaptée.
Pour un naturopathe, accompagner un malade dont la chimiothérapie est en cours est une tâche délicate. La force vitale du malade est diminuée par le traitement, si ce n’est par la maladie. Le terrain est très dégradé et ce, depuis un certain temps. Et la chimiothérapie représente un afflux de toxiques, qu’il n’est pas question de ralentir.
Mais cette tâche est bénéfique pour le malade à condition qu’il y ai un véritable partenariat entre le patient, le médecin et le naturopathe.
Mlle ORTIGUE Vanessa
Naturopathe - Réfléxologue
www.vanaroms.fr